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samedi 20 juin 2009

l'équipe Hogar felices à Lima

Le 6 mars

Nous sommes toujours à Lima voici le suite de mon premier texte.
Ici, il y a les riches et les pauvres. Impossible à distinguer du moins à Lima car les riches ressemblent à nos plus pauvres à Montréal. De plus, ici, tout, mais absolument tout n’est pas dispendieux. Un sac de chips Lays que nous payons 3 dollars chez nous, coûte à peine.015 sous. Une sacoche de cuir dont l’équivalent au Québec serait environ 200 dollars en coûte 25. Les maisons des riches ressemblent a celles des plus pauvres de la ville de Montréal et on dirait dans bien des cas des ruines ou des maisons qui ont été bombardées. Il faut dire que tous construisent leur maison en prévision de l’avenir. Les maisons n’ont pas de toit mes des murs à moitié construite ou des rodes de métal en prévision de la fabrication de murs dépassent de partout. L’image ressemble étrangement au mur bombarde que l’on voit dans les films de guerre que l’on voit au cinéma. Maintenant, essayer d’imaginer celles des pauvres dans les bidonvilles où nous travaillons? Bouts de tôles pour les murs, cartons, trous pour les fenêtres. Avec de la chance ces derniers auront des bouts de fenêtres ramassés je ne sais où. Ils récupèrent tout!

Au coeur de la ville de Lima, tout n’est que béton et asphalte aucun espace ne sépare les maisons les unes des autres, pas de luxe apparent. Dans les bidonvilles, tout est en gravier. Rien que de la misère, mais des enfants rayonnants de bonheur et de joie qui accourent pour parler et demander un peu d’affection et d’attention en retour. Ce qu’ils veulent c’est de l’amour, rien de plus. Lima est une ville très polluée. Surpeuplée, inutile d’espérer voir le soleil avant 10 ou 11 heures. Il y a bien le jour, mais l’immense nuage de pollution cause par les voitures nombreuses et bruyantes, empêche les rayons du soleil de franchir cette barrière opaque. Quand la circulation commence à se faire moins dense, le nuage se dissipe lentement laissant les rayons chauds du soleil nous caresser la peau. Vers 19h00, la nuit s’installe. Les enfants sortent dans la rue pour jouer au soccer. L’entretien de la ville sillonne les rues, les fermants à tour de rôle pour les laver à grande eau et avec un savon très puissant et désinfectant. Mais attention pas comme au Québec. Non! Mais, avec un grand sceau et un balai par un personnage lunaire protégé des émanations toxiques par un masque..Mes yeux se ferment sur ville bruyante, jour et nuit


Le 7 mars

Levée tôt,je pars avec Eva découvrir Lima. Marcher les rues nous confirme la grande hospitalité des gens qui l’habite. Très peu arrive à saisir les quelques brides d’espagnol que nous essayons de prononcer en suivant notre guide de traduction. Les mimes et les gestes sont plus efficaces.chacun nous reconduis, là où nous désirons aller, faisant la conversation à 2 Québécoises essayant désespérément d’en comprendre le sens. Notre honneur est sauf, nous comprenons que ce n’est pas tant la langue, mais notre prononciation qui rend la communication difficile. Ils sont patients, polis et font comme nous, utilisant leurs mains, leurs sourires et leur calculatrice, éléments essentiels au marchandage.-70 soles, inscrit la vendeuse, pour une sacoche de cuir que je souhaite suspendre á mon épaule-50 soles, inscrivis0je sur la calculatrice.Grand éclat de rire de la vendeuse-No! No! No! Elle reprend la calculatrice et inscrit 65 soles.Imperturbable, j’inscris 55 soles.Le rire de la vendeuse est contagieux. Elle inscrit 60 soles et l’affaire est conclue. J’ai la bourse, la vendeuse est heureuse et j’apprends enfin l’art de la négociation! Je suis folle de joie et je négocie tout. Bref, je deviens une pro et Eva excellente pour traduire mes mots.

Il fait une chaleur accablante, mais découvrir les rues de Lima nous comble de joie. Aujoud’hui, je découvre les klaxons. Oui! Oui les klaxons ici, on klaxonne tout le temps et sans arrêt. La circulation est dense, très dense. Le klaxon sert à signaler la présence, mais je soupçonne qu’il s’agit d’un mode de communication très élaboré et qu’il y a un code, mais pour le moment, je ne saurais dire. Et les sirènes! Alors les sirènes, il y en a des dizaines avec des sons différents, qu’est-ce qui est quoi? Impossible à dire mais la plus comique en est une qui ressemble à s’y méprendre aux aboiements d’un chien suivi d’un long hurlement!

L’avant-midi est déjà écoulé. Nous quittons Lima pour aller visiter l’orphelinat où nous travaillerons des dimanches soir. La visite sera courte, nous n’y déposerons que nos bagages. Nous rencontrons 15 fillettes sur les soixante qui composent l’orphelinat. Les fillettes sont très attachantes et leur grand besoin d’amour nous impressionne. L’orphelinat est beau à couper le souffle. Cela tranche étrangement avec le bidonville ou il est situé. Je ne peux m’empêcher de comparer avec le Canada. Les enfants y sont mieux installe que chez nous. Il y regagne un climat de grand respect et une ambiance familiale intense. Les fillettes sont bien, malgré la peur qui se lit encore dans leurs yeux, blessées par la vie. La force et le courage transpirent par tous les pores de leur peau. Si elles pouvaient comprendre et savoir combien elles sont des reines, des princesses, des anges. Si elles pouvaient comprendre qu’elles ne sont pas responsables de l’abandon cruel dont elles sont les victimes! Si seulement, elles pouvaient savoir qu’elles ont droit au respect. L’émotivité me noue la gorge. Il est déjà l’heure de partir. Je suis autant sidérée par le voyage de retour que par celui de l’allé. Imaginez la scène, une autoroute à quatre voies, mais utilisée comme s’il y en avait 6 et même 6 et demi. L’espace est si minime que je me demande comment une personne peut faire pour y circuler. Oui, vous avez bien lu, une personne ou plutôt des centaines de personnes, de véritable magasin ambulant profitant de la cohue pour vendre de tout aux passagers des véhicules. Tout est à vendre et épingle directement sur eux. Des cigaretter au rétroviseur, de l’eau aux jouets, de la nourriture aux cures oreilles! C’est surréaliste! Un arrêt à Miraflores où je découvre la richesse du Pérou. Et l’écart est trait, très grand. Le luxe est au rendez-vous! Et la verdure est magnifique, utilisant l’eau qui fait si cruellement défaut chez les pauvres. Demain, nous reviendrons pour visiter.

Le 8 mars.

Ça y est! J’ai décodé les klaxons. Un coup c’est pour dire au piéton, je n’arrête pas. Deux, je passe coûte que coûte tu traverses á tes risques. 3 suivi d’un son prolongé indique la colère du conducteur qui voit sa course interrompue par un véhicule (la plupart du temps un taxi) qui est arrête. Il faut dire qu’il n’y a pas d’accotement comme chez-nous. Il y a effectivement un code et il s’agit d’un mode de communication précis. Le même code se retrouve dans les sifflets des policiers qui sont partout, mais vraiment partout et armé jusqu’aux dents! Malgré sa surpopulation, le Pérou est un pays très propre aucune saleté n’est tolérée. Tout est ramassé au fur et à mesure par les nombreux travailleurs de rues qui nettoient autant les trottoirs que les rues á travers la circulation!Miraflores est une ville magnifique et nous sommes aillés voir l’océan Pacifique! Je n’ai pu résister à me tremper les pieds avec Eva et bien malgré nous le tout est tourné en une rapide baignade! Une vague nous a complètement arrosées alors que nous ramassions des roches. Et oui, je pourrai dire que je me suis presque baignée dans l’océan! Le soir nous visitons la ville à bord d’un autobus sans toit. C’est bien, mais ce qui est spectaculaire, c’est que nous sommes arrêtés pour voir un spectacle de son, lumières et fontaines d’eau. Le principe est le même que les spectacles de son et lumières de Montréal, mais les feux d’artifices sont remplacés par des fontaines d’eau. C’est super impressionnant et c’est à voir. Voilà la journée est terminée.

Bonne nuit à tous
Martine

2 commentaires:

  1. Bonjour Nicole.
    Je te félicite ainsi que tout le groupe pour vos initiatives au Pérou. Je sais qu'il y a beaucoup de travail à accomplir spécialement à Lima où ma fille a aussi fait du travail humanitaire dans les favellas.

    Bon travail à tous!

    Suzanne G.

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  2. Bien le bonjour à tout le groupe.

    Génial, ce blogue, décidément !
    À lire les commentaires de Martine, on peut «voir» à quoi ça ressemble, un bidonville du sud, mieux qu'à regarder un reportage National Geographic.
    À lire le courriel de Daniel, on comprend vite que vous n'êtes pas en train de faire un beau petit «voyage d'agrément».
    Est-ce que nous vous le dirons jamais assez ?
    NOUS SOMMES FIERS DE VOUS.

    Denis Gauthier
    CORCOVADO

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