Le projet consistait à aménager l'intérieur d'une salle communautaire, appelée "casa barrial" en espagnol, dans un quartier non encore complètement régularisé de Quito. La salle principale ("salon"), de 20 m par 15 m, était déjà érigée à notre arrivée ainsi qu'une rallonge (de 7 m par 7 m) pour loger la salle de bain, la cuisine, une chambre d'hébergement d'urgence ainsi qu'un bureau.
Voici une partie du "salón", dont nous avons peinturé les murs, les poutres et "correas" du plafond et équipé toutes les fenêtres de barres de sécurité
Une avance de notre part, de 1 500$CDN avait permis de fermer tous les murs de la rallonge avant l'arrivée de la saison des pluies (mi-mars). Mais tout était en ciment et il manquait tout l'équipement. On a fait beaucoup de peinture, Léandre et moi (chevrons du toit, murs de la salle principale, murs de la rallonge). Trois ouvriers, membres du comité de citoyens du quartier, travaillaient avec nous. Ils se sont occupés de poser la céramique (moitié des murs et planchers), de l'électricité ainsi que de la plomberie.
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Une autre partie de la cuisine, terminée, avec la cuisinière géante que nous avons fait fabriquer (elle mesure plus de deux mètres de long) et deux chaudrons gargantuesques (de 170 litres chacun) que nous avons achetés. Les gens mangent comme des ogres ici! Nous avons également acheté 4 fenêtres et barres de sécurité comme celles que l'on voit à l'arrière-plan.
Voici le passage menant à la rallonge, avec son revêtement de céramique et les murs peints à neuf. Tout n'était que ciment nu auparavant.
L'une des 3 toilettes à notre arrivée
Nous avons acheté tout le matériel nécessaire et payé une partie des salaires, pour une dépense totale de 10 000$ CDN (environ 6 000 U$, la monnaie locale ici). Tout est terminé maintenant, juste avant notre fête de "despedida" (au revoir), demain matin. Ce fut intense, mais très agréable de travailler avec des gens aussi généreux que débrouillards
Nous avons également travaillé (à trois reprises) à construire une maisonnette pour un handicapé mental, dans la campagne environnante. C'était un projet des sœurs de L'Assomption, qui nous ont beaucoup aidé avant et après notre arrivée ici. Ça ne nous a rien coûté, à part l'effort physique, qui fut intense à 3 000 m d'altitude.