Bonjour à toutes et tous,
Nous venons d'arriver à Iquitos, l'ancienne capitale mondiale du caoutchouc, qui se démène pour survivre depuis que l'arrivée du caoutchouc synthétique a permis de sauver ce qu'il restait d'hévéas (on les nomme ¨cauchu¨ par ici) dans ce coin perdu de l'Amazonie. Nous avons passé 5 jours dans la jungle, Léandre et moi et on a survécu. On n'a pas vu Tarzan, mais il n'était pas difficile à imaginer. Nous avons même fait du camping à 4 heures du plus proche pueblo indigène et à 6 heures de la plus proche ville ayant les services de base (téléphone, hôpital, autos, etc.) Quand je parle d'heures, je parle d'heures de navigation, car ici les seules routes ce sont les rivières, que l'on navigue en ¨péqué-péqué¨ ou en pirogue. Un changement dramatique avec la cohue de la mégalopole, Lima. Mais très agréable changement, à part les maringouins, qui semblent se reproduire ici en nombre suffisant pour peupler toute la planète, Abitibi compris. On a pu apprécier l'efficacité des lits à moustiquaires.
Côté menu, on a découvert le goût délicat du piranha, surtout le roja, le plus féroce. Ça en fait le plus facile à prendre, tellement sa voracité l'emporte sur sa méfiance des hameçons. J'ai renoncé à retenir le nom des milliers d'espèces d'arbres et plantes (rien que pour les palmiers, il y en a 35), des centaines d'espèces d'oiseaux et des dizaines d'espèces de poissons, tortues, lézards et singes que l'on tentait de nous inculquer (en cocama, en castellano et en anglais, les trois versions en même temps). J'en ai écrit quelques-uns pour faire exotique dans les conversations de salon. J'ai dû aussi me familiariser avec la manière de parler l'espagnol par ici. On appelle cela ¨charrapita¨. C'est le nom d'une grosse tortue d'eau douce de par ici. On peut donc dire que l'on parle ici de castellano à la tortue. Un mélange d'espagnol et de langues indigènes, assez déroutant les premières fois qu'on l'entend). Mais on se fait un peu l'oreille après 5-6 jours.
Hasta pronto!
Daniel Gagné
Nous venons d'arriver à Iquitos, l'ancienne capitale mondiale du caoutchouc, qui se démène pour survivre depuis que l'arrivée du caoutchouc synthétique a permis de sauver ce qu'il restait d'hévéas (on les nomme ¨cauchu¨ par ici) dans ce coin perdu de l'Amazonie. Nous avons passé 5 jours dans la jungle, Léandre et moi et on a survécu. On n'a pas vu Tarzan, mais il n'était pas difficile à imaginer. Nous avons même fait du camping à 4 heures du plus proche pueblo indigène et à 6 heures de la plus proche ville ayant les services de base (téléphone, hôpital, autos, etc.) Quand je parle d'heures, je parle d'heures de navigation, car ici les seules routes ce sont les rivières, que l'on navigue en ¨péqué-péqué¨ ou en pirogue. Un changement dramatique avec la cohue de la mégalopole, Lima. Mais très agréable changement, à part les maringouins, qui semblent se reproduire ici en nombre suffisant pour peupler toute la planète, Abitibi compris. On a pu apprécier l'efficacité des lits à moustiquaires.
Côté menu, on a découvert le goût délicat du piranha, surtout le roja, le plus féroce. Ça en fait le plus facile à prendre, tellement sa voracité l'emporte sur sa méfiance des hameçons. J'ai renoncé à retenir le nom des milliers d'espèces d'arbres et plantes (rien que pour les palmiers, il y en a 35), des centaines d'espèces d'oiseaux et des dizaines d'espèces de poissons, tortues, lézards et singes que l'on tentait de nous inculquer (en cocama, en castellano et en anglais, les trois versions en même temps). J'en ai écrit quelques-uns pour faire exotique dans les conversations de salon. J'ai dû aussi me familiariser avec la manière de parler l'espagnol par ici. On appelle cela ¨charrapita¨. C'est le nom d'une grosse tortue d'eau douce de par ici. On peut donc dire que l'on parle ici de castellano à la tortue. Un mélange d'espagnol et de langues indigènes, assez déroutant les premières fois qu'on l'entend). Mais on se fait un peu l'oreille après 5-6 jours.
Hasta pronto!
Daniel Gagné
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