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samedi 20 juin 2009

Rapport d'activités à Huamparan

Résumé des activités réalisées au cours du projet Sonrisas de los niños andinos (écoles maternelles) appuyé par les Volontaires autonomes à Huamparan

1-Problématique

Lors de son voyage au Pérou à l’hiver 2008, Daniel Gagné avait passé quelques jours de vacances dans le département d’Ancash, en compagnie de Celestina Vélasquez, originaire de cette région et propriétaire de la maison où il résidait à Collique. Celestina n’était pas retourné dans son coin de pays depuis plusieurs années et a beaucoup apprécié ce cadeau qui lui était fait. Elle n’en a pas moins remarqué la misère qui y régnait et plus particulièrement le manque d’écoles maternelles pour les jeunes enfants de Huamparan, le village natal de son mari Alejandro. Étant elle-même une des fondatrices et des piliers du mouvement pour les Casitas de Collique (Comisión central de salud), elle a tout de suite eu l’idée de répandre ce mouvement dans la sierra péruvienne.


Les Casitas sont de petites écoles maternelles mises sur pied grâce au bénévolat des parents, de quelques professeurs et de quelques fonds privés glanés ci et là au hasard des rencontres que la vie met sur notre chemin. Elles sont situées dans les zones les plus pauvres de Collique (de la cinca à la octava zona). Elles sont cinq, haut perchées dans les collines et accueillent une cinquantaine d’enfants depuis presque dix ans. D’autres activités comme des sessions sur la nutrition et des cliniques dentaires se sont greffées à l’enseignement comme tel.






Huamparan est un pueblo andino typique, comptant une population totale d’environ 20 000 habitants dispersés sur un vaste territoire peu urbanisé. Situé à 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, il bénéficie d’un climat assez frais comparé à celui de la costa péruvienne. On peut compter une heure de route pour se rendre à la seule ville d’importance à la ronde, Huari, qui avec ses 65 000 habitants, constitue la capitale de la province du même nom. La population y vit essentiellement d’une agriculture d’auto-suffisance. Une mine importante de cuivre et zinc (Antamina) est exploitée à environ 50 km de là. La distance qui sépare Huamparan de Lima est d’environ 600 km et on met plus de 14 heures dans des routes en lacets assez périlleuses, voire impraticables pendant la saison des pluies (décembre à mars), pour s’y rendre. Le développement caractéristique du XXIe siècle ne l’a pas encore atteint (par ex. : l’électricité ne s’y rend que depuis 3 ans et il n’y a aucun accès Internet ni ligne téléphonique qui la dessert).
Pourtant Huamparan a déjà été l’un des phares de la civilisation sur cette terre. Elle a connu son âge d’or au temps des pré-Incas, il y a 1 000 ans environ et on y retrouve encore beaucoup de vestiges des multiples civilisations qui s’y sont succédées depuis 3 000 ans. Entre autres, celle de Chavin, dont les temples et les monuments peuvent encore être admirés à quelques dizaines de km de Huamparan. Le fameux chemin des Incas traverse son territoire de part en part à plusieurs endroits. Des fouilles archéologiques ont permis d’en faire un site connu mondialement, mais parmi les seuls experts chevronnés. Le gouvernement péruvien a fait très peu pour y attirer le tourisme jusqu’ici. La population y parle quéchua comme langue maternelle et conserve beaucoup de vestiges de l’habillement, la cuisine, la religion et les technologies des pré-incas incorporés à ses us et coutumes quotidiens.


Contrairement à ce qui se passe à Lima, le système public domine largement la sphère de l’enseignement dans cette région. Ce système, malgré ses nombreuses lacunes, encourage les initiatives du milieu pour développer un petit réseau de maternelles locales dans les divers hameaux entourant la capitale régionale, Huari. Cette initiative est répandue à l’échelle nationale et fait partie du programme PRONOI. La direction provinciale du ministère de l’Éducation péruvien (UGEL) assure une mise à jour mensuelle aux promotoras des maternelles locales que les communautés mettent sur pied avec des moyens très limités. Enseignante bénévole scolarisée (possédant habituellement un secondaire complété), mais non diplomée qui consacre quelques demie-journée par semaine à l’éducation des jeunes enfants de trois à quatre ans.


2- Déroulement du projet

Le projet s’est déroulé du 30 mars au 9 avril, soit une période de dix jours. Deux volontaires autonomes seulement y ont participé, soit Léandre Lahaie et Daniel Gagné. Une partie de la famille de Celestina nous accompagnait afin de faciliter le contact avec les familles de Huamparan ainsi que la formation des promotoras. Outre Celestina, il s’agissait du mari (Alejandro) très connu dans le village ainsi que de Monica, la fille cadette de Celestina, assez familière avec le programme d’éducation des maternelles au Pérou. Le projet a défrayé les coûts de transport ainsi qu’une partie des frais de séjour de la famille de Celestina, sans laquelle nous n’aurions pas pu réaliser grand chose. Avant de partir pour Huamparan, Monica nous avait accompagné chez un grossiste en matériel scolaire où nous avons pu acheter du matériel pour une trentaine d’enfants (cahiers d’exercices, crayons, stylos feutres, plasticine , colle, peinture, pinceaux, effaces, feuilles de papier, etc.) à des prix bien inférieurs à ceux qui avaient cours à Huari.


Comme il n’y a pas d’hôtel ou auberge à Huamparan et comme il était pratiquement impensable de voyager aller-retour entre Huari et Huamparan chaque jour, Celestina nous a trouvé un logement chez la nièce de son mari. Ce qui nous a permis d’être rapidement fonctionnel dans ce milieu et d’être mieux accepté de lui. Cependant les conditions de logement étaient inconfortables compte tenu du climat froid et humide en cette fin de saison des pluies et ont favorisé l’apparition d’infections respiratoires chez nos deux volontaires. L’alimentation était plus que frugale et, sans la débrouillardise de Celestina pour trouver des victuailles permettant de varier et enrichir le garde-manger de notre famille d’accueil, nous aurions probablement commencé à souffrir de malnutrition au bout de notre court séjour, malnutrition qui est le lot de plusieurs enfants du village pendant cette saison des pluies où on ne mange pratiquement que des patates pendant 4 mois d’affilée. Nous avons même vu des enfants fouiller dans nos poubelles pour s’y empiffrer de pelures de pommes que nous y avions déposées…


Avant d’arriver sur place, les contacts que Celestina avaient entretenus en 2008 avec certaines intervenantes du village, nous avaient permis de planifier un projet de construction ou rénovation d’une petite école maternelle pour une quinzaine d’élèves. Cependant, une fois rendu sur place les choses se présentèrent différemment. La professeure qualifiée (Yessica, une religieuse née à Huamparan mais appartenant à une congrégation italienne) qui avait accepté de faire la classe bénévolement en 2008 s’était trouvée un emploi d’enseignante au primaire à l’école du village et avait abandonnée son projet. Sa sœur cadette (non diplomée) l’avait remplacée au pied levé en cours d’année, mais avait dû interrompre l’enseignement pour terminer sa grossesse et s’occuper de son jeune bébé. Elle était cependant maintenant prête à reprendre les cours dans un local aménagé à même sa maison. Elle attendait de nous une aide au niveau du matériel scolaire, des outils pédagogiques ainsi qu’un salaire annuel.

Avec l’aide de Celestina et de son cousin Ricardo (professeur au primaire dans la région de Huari), nous avons ensuite organisé une première rencontre de parents. Les parents (une vingtaine au total) présents ont bien apprécié la traduction que Ricardo a faite en quéchua des explications données en castellano par Celestina, Monica et Daniel. Nous n’avons pas mis longtemps à comprendre que la maternelle mise sur pied l’an dernier par la sœur Yessica était loin de combler les besoins pour l’ensemble de cette communauté. En fait les gens d’en-bas (abajo) se sentaient délaissés par les gouvernements et reprochaient aux gens d’en-haut (arriba) de s’accaparer tous les services mis à la disposition du village. Or le projet de Yessica s’adressait aux gens d’en-haut.


Une simple marche entre l’école de Yessica et le centre du village nous a permis de réaliser que les distances entre les extrémités de cette communautés étaient telles qu’il était impensable de demander à de jeunes enfants de 3 ou 4 ans de les franchir matins et soirs, sans parler des dénivellations importantes entre les deux. Nous avons vite réalisé que Huamparan était en fait un amalgame de petites localités assez distantes les unes des autres et portant chacune un nom différent. Ainsi, les gens d’en-haut vivaient à Romero (ou César Romero), les gens d’en-bas, à Ogopampa et ceux du milieu, à Vista alegre. Tous ces lieu-dits étaient assez éloignés du village à proprement parler (un à deux kilomètres de distance, pour un écart total d’environ quatre km entre les extrêmes). Une dénivellation d’au moins 150 m existait entre la partie haute et la partie basse de la vallée où s’accroche la communauté entière de Huamparan entre deux chaînes de montagnes très élevées.


Aussi, compte tenu du caractère assez précaire de la maternelle de Romero ainsi que de l’impossibilité de desservir l’ensemble des enfants à partir d’une seule école qui y serait située, nous avons convenu tous ensemble (les Volontaires, Celestina, Ricardo et les représentants des parents) de mettre sur pied trois écoles à Huamparan au lieu de se contenter d’en consolider une seule. Évidemment avec le budget (environ 4 400 $ CDN) et le temps (environ deux semaines) dont nous disposions, il n’était pas question de construire ces trois écoles. La formule de Romero, soit l’aménagement d’un local dans une résidence privée, nous est apparue comme la seule possible. Ainsi au cours de cette première réunion, nous avons pu trouver deux familles qui acceptaient de mettre une salle de leur maison à notre disposition. Il faut dire que les maisons sont assez vastes à cet endroit et que les gens vivent et cuisinent beaucoup à l’extérieur. Aussi nous n’avons pas eu l’impression de forcer ces familles à vivre à l’étroit pour nous accommoder. Restait à trouver des professeurs pour les deux autres maternelles. Il n’y avait personne de qualifié à Huamparan, mais parmi les mamans présentes à la rencontre certaines étaient plus scolarisées (cours secondaire partiellement complété) et disponibles pour assurer une demi-journée de classe par semaine. Ce seront nos promotoras. Ricardo et sa femme (Clorinda) ont accepté de coordonner l’enseignement. Tous deux travaillent déjà dans des écoles pas très loin de Huamparan. À la fin de leur journée de travail, une fois par semaine ou au besoin, ils feront la tournée de nos trois enseignantes pour harmoniser et guider leur travail quotidien. Nous avons également précisé que les écoles ne pourraient pas fonctionner sans la collaboration des parents (aide pour l’aménagement des locaux et de l’ameublement scolaire). Celestina désirait voir les trois écoles fonctionner avant notre retour à Lima vers la fin de la semaine suivante. Une course contre la montre s’engageait pour tout le monde. Un petit loyer mensuel sera accordé à chaque famille hôtesse à même le budget du projet.


Deux jours plus tard, nous avons réuni les parents de jeunes enfants du secteur Romero pour former un comité d’école et leur expliquer le fonctionnement de la maternelle de ce secteur pendant l’année courante. Nous avons ensuite sélectionné les dix élèves qui constitueraient la classe de maternelle à cet endroit. Nous avons ensuite organisé une petite fête pour les enfants (bonbons, ballons, eaux gazeuses, etc.) au cours de laquelle nous leur avons distribué le matériel scolaire à chaque enfant ainsi que présenté les articles d’usage commun qui demeureraient dans le local de classe. Pour être éligibles, les enfants devaient avoir au moins trois ans et au plus quatre ans. Les enfants présents répondant aux critères ne dépassaient pas le nombre maximal par classe que nous avions fixé à environ dix (pour éviter une surcharge de l’enseignante et assurer un enseignement de qualité).




Le lendemain, nous avons fait une semblable réunion pour les parents du secteur Vista alegre (en avant-midi) et ceux de Ogopampa (en après-midi). Des comités de parents (trois par secteur) furent formés et dix élèves furent sélectionnés pour chacune des deux classes. Les petites fêtes eurent également lieu par la suite.




Quelques jours plus tard, nous avons rencontré les trois promotoras pour leur expliquer le fonctionnement des écoles ainsi que leur distribuer un peu de matériel pédagogique afin d’orienter leur travail. Monica et moi avons dû fabriquer une partie de ce matériel à partir de documents utilisés dans la classe de Joseph (le fils de Monica) à Lima. Le reste du matériel sera envoyé de Lima après notre retour, car il n’y avait rien de disponible en ce sens dans les librairies de Huari, ni à la direction locale de UGEL. Nous leur avons aussi transmis des feuilles d’évaluation individuelle pour chaque élève telles que nous les ont présentées les responsables de la pédagogie des maternelles à l’UGEL de Huari. Nous leur avons également expliqué qu’elles ne recevraient pas un salaire mais plutôt un dédommagement pour leur peine. Ce montant, minime au début, serait augmenté graduellement au fur et à mesure qu’elles démontreraient de l’intérêt pour leur tâche, selon l’évaluation de Ricardo, Clorinda et Celestina.

Ensuite nous nous sommes attelés à la tâche de construire des bancs et de petites tables pour permettre aux enfants d’effectuer les travaux scolaires dans chacune des écoles. Nous avons dû acheter des planches d’eucalyptus grossièrement taillées et, avec la collaboration de quelques pères de familles ainsi que les outils rudimentaires apportés de Lima, construit suffisamment de bancs pour deux écoles (les parents de la troisième école nous avaient dit pouvoir s’organiser seuls avec la fabrication des bancs). La construction des tables fut plus ardue compte tenu de la qualité du bois dont nous disposions et du fait que nous n’avions pas les outils adéquats pour le travailler. Nous avons donc embauché un menuisier professionnel équipé d’outils électriques pour rectifier et aplanir le bois afin de fabriquer les tables. Il nous a paru remarquable de constater que les familles locales ne disposaient même pas d’un marteau ou d’une égoïne pour travailler le bois. Il a fallu aller magasiner à Huari (deux heures rien que pour le trajet aller-retour) pour obtenir de simples clous!


Le problème majeur à solutionner pour l’aménagement des locaux fut l’amélioration de l’éclairage. Il n’y avait qu’une petite ampoule de 50 W au plafond pour éclairer des pièces de 25 à 30 m2 environ dont les murs, le plancher et le plafond étaient très sombres (terre battue), dépourvues de fenêtres et laissant entrer un tout petit peu de lumière du jour par une petite porte (1,5 m2) sans fenêtre. Après avoir visité toutes les quincailleries de Huari, force nous fut de constater qu’on ne pouvait trouver d’ampoules d’intensité supérieure à 100 W dans ce pays où l’électricité coûte très cher. Pour arriver à augmenter l’illumination des pièces, il ne nous restait plus qu’à augmenter la réflexion lumineuse des parois. Il a fallu trouver une peinture adéquate (imprimante) qui pouvait être posée directement sur les murs de boue séchée puis installer une toile de plastique blanc au plafond (fait de madriers et de tiges d’eucalyptus tressées). Avec une ampoule de 100 W et la porte ouverte, cela donnait l’éclairage minimum requis pour lire et écrire sur les pupitres que nous avions fabriqués et peints avec la collaboration des parents. Le 7 avril, il ne restait plus qu’à convoquer les enfants en classe.


Les 7 et 8 avril, nous avons visité les trois écoles et pu constater l’enthousiasme des promotoras et des enfants pour leur mission. Même avec très peu de moyens, les enseignantes arrivaient à captiver l’intérêt des enfants qui s’intégraient très bien dans ces locaux et avec ces gens de leur propre communauté. Leur souhait le plus cher serait qu’on leur construise de vraies petites écoles l’an prochain. Plusieurs membres de la communauté sont prêts à concéder des terrains pour y héberger les écoles. Nous leur avons dit que l’important pour l’immédiat était de consolider les trois classes et de prouver que la communauté pouvait bien les faire fonctionner. Pour notre part, nous nous sommes engagés à chercher des sources de financement pour assurer sinon la construction, du moins le fonctionnement des trois escualitas.


Trois évaluations formelles sont prévues en cours de route lorsque Celestina se rendra sur place vérifier les progrès des élèves et des promotoras. Une fiche individuelle sera remplie pour chacun des élèves lors de son admission dans les classes et sera complétée à chaque trimestre afin de vérifier ses forces et faiblesses par rapport au programme d’acquisition de compétences an niveau maternelle de UGEL. Le comité de parents se réunira au besoin pour discuter des projets particuliers soumis par les promotoras ou pour discuter avec les coordonnateurs de l’enseignement du parcours général des élèves ou des professeurs. Des demandes de financement supplémentaires, si nécessaires, seront soumises par Celestina directement aux Volontaires autonomes (Daniel Gagné) au Québec. Une marge de manœuvre (voir budget en annexe) a d’ailleurs été conservée à même les fonds recueillis en 2008 et dédiés à la réalisation de ce projet (incluant 600 $ pour les augmentations du dédommagement prévu pour les promotoras)




3- Collaboration avec d’autres organismes

1- SUCO
Sur place pendant notre séjour à Huari, nous avons rencontré M. Pedro Estrada, coordonateur des projets de SUCO dans la région d’Ancash (le seul département du Pérou où SUCO finance des projets d’intervention). Cet organisme canadien a eu un projet impliquant deux coopérants à Huamparan en 2007-08. Ce projet portait sur la nutrition et essayait d’optimiser les programmes nationaux de distribution alimentaire mis en place par le gouvernement péruvien (PRONAI et Vaso de leche). Des spécialistes en alimentation ont monté et diffusé dans la population des conseils sur l’alimentation des tout-petits, notamment en utilisant les nombreux légumes et céréales qui se cultivent depuis des temps immémoriaux dans cette région. Actuellement, une organisatrice communautaire (Vertila Malque) péruvienne du Puesta de salud de Huamparan poursuit le travail d’animation des parents au sujet de l’alimentation des enfants qui, dans ce secteur, souffrent souvent de malnutrition et de carences alimentaires. Nous avons rencontré Vertila lors d’une clinique de prise de sang au Puesta de salud et elle nous a assuré qu’elle entrerait en contact avec les trois promotoras dans les secteurs de Roméro, Vista alegre et Ogopampa pour rayonner davantage encore dans le milieu et si possible, permettre l’accès au programme Vaso de leche pour les enfants fréquentant nos maternelles.

2- UGEL

En plus, de la mise à jour mensuelle auprès des promotoras via le programme national péruvien PRONOI, nous avons commencé des démarches afin de faire reconnaître notre projet par UGEL. Ce projet portera le nom de Sonrisas de los niños andinos (Sourires des enfants andins). Celestina, Yessica (la religieuse), Daniel Gagné et Ricardo Asuncios en seront les responsables. Nous envisageons de demander un statut légal pour cette organisation. Un projet de charte a été rédigé par Yessica et modifié pour nos besoins. Une rencontre avec un notaire est prévue pour la faire enregistrer légalement. Si l’organisme est reconnu par UGEL, nous aurons accès aux programmes d’aide gouvernementaux (PRONOI et Vaso de leche).

3- Antamina

Dans le département d’Ancash, à quelques dizaines de km de Huamparan à vol d’oiseau, se trouve l’une des plus grosses mines du Pérou, près du village de San Marcos. Il s’agit d’Antamina, mine polymétallique (zinc et cuivre majoritairement)
En quelques chiffres : cette mine est l’une des plus grosses mines de zinc au monde, a nécessité un investissement de 2,5 milliard U$, produit 360, 0000 tonnes de concentré/jour et emploie plus de 1 400 travailleurs, la presque totalité péruviens. propriété de multinationales étrangères. Cette entreprise se fait un devoir d’investir une partie de ses profits annuels dans divers projets d’aide aux communautés locales qui l’entourent. Plus d’une centaine de millions de U$ ont été ou seront investis dans divers projets municipaux du département d’Ancash. Nous avons l’intention d’entrer en communication avec les responsables des programmes sociaux d’Antamina, via l’un de ses actionnaires principaux Xstrata, qui possède également la fonderie Horne à Rouyn-Noranda. En 2009-20010, nous essaierons de les convaincre d’investir dans le projet d’écoles maternelle à Huamparan.


4-Liste des représentants et participants au projet


a- Comité de direction du projet :


Coordonatrice générale: Celestina Vélasquez de Lima, administratrice de l’organisme Comisión central de salud à Collique
Coordonateur local et responsable des finances: Ricardo Ibarra-Asencios, de Huari, professeur au primaire
Coordination pédagogique : Ricardo Ibarra-Asencios et son épouse Clorinda Asuncios Aguerra
Financement: Volontaires autonomes (Daniel Gagné et Léandre Lahaie)

b- Promotoras

Secteur Cesar Romero : Faustinia Sisfuentes Asencios
Secteur Vista alegre: Carmen Rosa Rioscerna
Secteur Ogopampa: Rufina Flor Cisneros Asencios

c- Comité de parents et élèves

Secteur Cesar Romero:
Comité de parents: Ana Ortega Calderon et Sonia-Edith Catire Huertas
Élèves: Cayan Calderon Tolentino, Wilfredo Tocutinon Asencios, Elsa Blas Gonzales, Deysi Jara Gonzales, Telma Valverde Tolentino, E. Delverto Ortega, Wilfredo Sifuentes Trujillo, Jesus Blas Ortega, Abel Valverde Asencios, Yober Gonzales Eugenio, Jannpier Gonzales Eugenio, Yaly Domingo GonzalesSecteur Vista alegre

Comité de parents: Feliciana Herrera Trujillo, Lucia Chavez Araindia
Élèves: Josepha Araindia Rios, Nancy Karina Benites, Canica Espinoza Chavez, Lux Mayumi Asencios Blas, Yomar Cafu Asencios Rios, Romario Asencios Herrera, Maristel Maruja Calderon Blas, Magda Jobita Trujillo Cifuentes, Jerfeson Yersy Jara Parada, Luz Clarita Cisneros Pnedo, Yovaly Nely Cisneros Pinedo

Secteur Ogopampa

Comité de parents: Prudencia Cisneros Asencios, Isaura Bello Robles
Élèves: Franky Cisneros Bello, Jener Calderon Muñoz, Jianmarcos Huertas Cisneros, Jordan Huertas Cisneros, China Amelia Pinedo Aurocano, Ronri Ayaia Asencios, Iris Trujillo Cisneros, Cristian Sisfuentes Conauti, Lizbeth Bargas Balabarca, Yeral Argusto Pinedo.

Ententes convenues:

La coordonnatrice générale ainsi que le coordonnateur local ont tous deux signé une entente les engageant à utiliser les fonds déposés dans leur compte de banque personnel par les Volontaires autonomes uniquement pour le paiement des dépenses reliées au projet Sonrisas de los niños andinos à Huamparan (voir copies en annexe).

Chaque promotora a signé une entente l’engageant à remettre au projet Sonrisas de los niños andinos tous les articles et le mobilier scolaire fourni par les Volontaires autonomes advenant une fermeture de son école pour une raison ou une autre.

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